Antoine de Saint-Exupéry : la vérité sur sa mort 60 ans après

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Dans de nombreux livres, sur de nombreux sites internet, les circonstances de la mort de Saint-Exupéry ne sont toujours pas explicitées ; jusqu’à très peu de temps, on ne connaissait ni le lieu exact, ni les circonstances de sa disparition. A partir de sources les plus proches possibles des découvreurs, cet article a pour but d’énumérer les principales péripéties de l’enquête émaillée de quelques fausses pistes.
Première publication : 5 avril 2013. Mise à jour : 23 octobre 2016.

Sur le même thème Autoportrait de Saint-Exupéry en Petit Prince pendu

Biographie
L’enfant

Jean de Saint-Exupéry rencontre Marie Boyer de Fonscolombe, arrachée à sa Provence natale. Il l’épouse le 8 juin 1896 et le couple s’installe à Lyon.

Antoine, né le 29 juin 1900 à Lyon, est le troisième d’une famille de cinq enfants. Turbulent et désordonné, Antoine invente continuellement des jeux en exigeant des autres de s’y soumettre. Il écrit des vers et se fâche quand on ne l’écoute pas avec attention. Il fait preuve d’une étonnante curiosité pour les moteurs, les trains et les engins volants. Plus tard, il déposera quelques brevet d’invention à l’INPI.

Le pilote
  • Antoine vole la première fois en juillet 1912. Ayant obtenu son brevet civil en 1921, il reçoit une formation de pilote militaire au Maroc, dans les environs de Casablanca où il est muté le 2 août 1921. De retour du Maroc il est dirigé sur Istres (Bouches-du-Rhône) où il s’entraîne sur un vieil avion Caudron G3. Le 23 décembre 1921, il obtient son brevet de pilote militaire. Le 5 février 1922, il est nommé Caporal. Le 3 avril 1922, il est admis élèveofficier de réserveIl a une réputation d’incorrigible distrait.
  • Sur recommandation d’un ami de la famille, le général Barès, Antoine de Saint-Exupéry est engagé par la Compagnie aérienne française (C.A.F.) en 1924.
  • En 1926, Antoine de Saint-Exupéry est recruté par Didier Daurat à Toulouse Montaudran ; il fait son entrée à la Compagnie Générale d’Entreprise Aéronautique (C.G.E.A.), dirigée entre autres par Pierre-Georges Latécoère. Enfin,il rejoint la famille des pilotes Jean Mermoz et Henri Guillaumet.
  • En avril 1931, à Agay (Var) où réside sa soeur, il se marie avec Consuelo Suncin, à la fois écrivaine et artiste salvadorienne qu’il a connue à Buenos Aires. Elle décèdera en 1979.
  • Après une année au service du courrier, Antoine de Saint-Exupéry est nommé chef d’aéroplace à Cap Juby (Tarfaya). En décembre 1935, il se lance dans le raid Paris-Saigon.
  • En janvier 1938, il renouvelle l’aventure et tente le raid New-York-Terre de Feu sur son nouveau Simoun modèle C635. Accompagné du fidèle André Prévost, il embarque à bord du paquebot Ile de France, emportant le Simoun démonté.
  • Dans les jours qui suivent la déclaration de guerre de la France à l’Allemagne le 3 septembre 1939, Antoine de Saint-Exupéry est mobilisé. Il est affecté à la base de Toulouse-Francazal dans une unité de bombardiers où il doit suivre des cours de formation. Cette situation à l’arrière lui déplaît : il veut voler.
  • Le 1er avril 1943, désespéré de ne pas servir son pays, il obtient de la mission Béthouart un ordre de mobilisation. Désormais, les hommes sont intégrés dans le groupe de reconnaissance photographique commandé par le colonel E. Roosevelt. Les appareils de son groupe sont des Lightning P38 ; le règlement établi par les Américains interdit à ceux ayant dépassé la trentaine de piloter ces engins (650 km/heure, 13000 m d’altitude). Il est âgé de 43 ans. Avec une dispense exceptionnelle, en juin 1943, il est autorisé à voler. Le 19 juin, il est reconnu provisoirement apte à voler en P38.
  • Le 25 juin 1943, il est promu commandant et le 29 juin il subit avec succès un test médical. Le 2 juillet, il suit son unité à La Marsa (Tunisie). Le 21 juillet, il effectue sa première mission de reconnaissance au-dessus de la Côte d’Azur. Au retour de la seconde, des incidents de pilotage et une certaine nonchalance en ce qui concerne les consignes techniques lui valent d’être suspendu de vol le 1er août 1943.
  • Après avoir multiplié les entrevues et les suppliques, il obtient l’autorisation de voler à nouveau. Il est affecté à la 31escadre de bombardement début avril 1944. Le 16 mai 1944, il obtient son détachement de la 31e escadre (Sardaigne). Le 14 juin, son premier vol de reconnaissance se déroule au-dessus de Rodez et d’Albi. Le 23 juin, sa seconde mission l’emmène vers Avignon. Le 29 juin, jour de son anniversaire, il vole au-dessus de Grenoble.
  • Le 17 juillet 1944, son unité est transférée à Borgo (Corse) : de là, les hommes doivent préparer le débarquement de Provence.
  • Le 31 juillet 1944, il prend place dans le Lightning n°223 pour une mission de reconnaissance sur la région de Grenoble et Annecy. À 8h35, il décolle de la base de Borgo sa dixième mission dont il ne reviendra jamais. C’est sans doute René Gavoille qui écrira sur le carnet d’activité aérienne, une simple mention : « Mission photo en haute altitude sur le sud de la France. Non rentré. »

Eléments extraits du site officiel 

Quelques unes de ses oeuvres

Écrit pendant son séjour en Argentine, Vol de nuit reçoit un accueil enthousiaste des lecteurs dés sa parution en 1931.

Conte poétique et philosophique, Le Petit Prince est d’abord publié aux États-Unis en avril 1943 puis en France en 1946.

Antoine de Saint-Exupéry débute son activité journalistique en 1932 en livrant ses premiers articles à la revue Marianne nouvellement créée par Gaston Gallimard.

Enquête sur les circonstances de sa disparition

Près de 60 années durant, en dépit de multiples tentatives, le mystère de cette disparition ne sera jamais élucidé.

Un témoignage de 1944 qui prendra tout son sens bien plus tard

Voici quelques années, des copains de Raymond Cantier qui sont dans l’aviation, ont fait le rapprochement entre le témoignage de leur ami et la disparition de Saint-Exupéry.

Je faisais partie d’une petite structure de la Résistance, Jeune République, que dirigeait un gars qui s’appelait René Monory. […] Ce jour-là, avec des copains, nous étions coincés près de Marseilleveyre, à cause des soldats allemands d’une casemate. On se planquait quand j’ai vu un avion allié pris en chasse par un Allemand. […] J’ai dit à un de mes amis : ’Il ne va pas s’en sortir’. […] Les deux avions se suivaient d’assez près. L’Allemand a tiré, l’avion est tombé en mer… R. Cantier

Disparition de Saint-Exupéry : l’allemand a tiré, l’avion est tombé en mer, La Provence

L’hypothèse de 1994 : le cimetière de Carqueiranne

En 1994, une controverse avait surgi autour de nouveaux témoignages, contestés par la famille, affirmant que l’écrivain était enterré dans un cimetière de Carqueiranne, une petite commune du littoral varois. C’est le corps d’un homme

âgé de trente à quarante ans, taille d’environ un mètre soixante quinze, de corpulence vigoureuse, […] auquel adhéraient encore quelques lambeaux d’effets militaires

qui avait été repêché au large de la ville le 3 septembre 1944. La famille du pilote écrivain s’était toujours refusée à son exhumation.

Les expéditions : dans la baie des Anges, 1992 et Giens, 1993

En 1981, Daniel Décot, historien spécialiste de l’aviation, exhume un rapport de la Luftwaffe où l’aspirant Robert Heichele affirme avoir été attaqué ce fameux 31 juillet 1944 par le double fuselage si caractéristique d’un Lightning au-dessus de Castellane. L’Allemand aurait descendu son ennemi en combat singulier, avant de le voir s’abîmer en mer à 12 h 5, à une dizaine de kilomètres au sud de Saint-Raphaël.

Le témoignage de Robert Heichele relance l’enquête ; une expédition de recherches, en octobre 1992, est financée par le Champagne Louis Roederer – dans la baie des Anges, non loin de Nice. A bord du Suroît, navire de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), les compagnons de route de Saint-Ex, René Gavoille et Jean Israël, ainsi que Frédéric, le petit-neveu de l’aviateur. Pendant quinze jours, les moyens les plus perfectionnés sont utilisés pour localiser l’avion. Sans succès.

Une seconde campagne, dans le golfe de Giens est un nouvel échec.

La pêche miraculeuse de Jean-Claude Bianco, le 7 septembre 1998.

En découvrant, par hasard, le bijou de l’écrivain, Jean-Claude Bianco, pêcheur marseillais propriétaire du chalutier l’Horizon, relance l’affaire contre son gré. Le 7 septembre 1998, ses filets remontent une drôle de concrétion calcaire où brille la chaîne en argent. Outre les nom et prénom du pilote disparu et celui, entre parenthèses, de sa femme, se lisent sur deux autres lignes : « c/o Reynal & Hitchcock », puis « 386, 4th Ave. NYC USA », les éditeurs de l’auteur et leur adresse.

Après moult hésitations, il décide de le montrer à l’une des autorités maritimes les plus populaires de Marseille, Henri-Germain Delauze, patron de la Comex, une entreprise spécialisée en ingénierie sous-marine. Durant un mois et demi, la Comex va discrètement travailler jusqu’à explorer une bonne centaine de kilomètres carrés sans trouver l’avion. Les descendants de l’écrivain sont furieux de ne pas avoir été prévenus plus tôt.

Archives de l’INA, 28 octobre 1998

Certains héritiers de l’écrivain, affirmant que l’auteur n’avait jamais porté un tel bijou, verront dans cette pêche miraculeuse un simple poisson d’avril, tandis que des historiens mettront en doute la parole du pêcheur. Extrait de La Croix du 8 avril 2004. Même un journaliste de Science et Vie (‘la bonne affaire de la gourmette’, n°977, 1999) doutera de l’authenticité de la gourmette en arguant, entre autres, qu’il n’existait aucune photo de Saint-Exupéry avec une gourmette. Jusqu’à ce que les expertises enfin réalisées donnent tort à ces opposants. Jean-Claude Bianco, meurtri, est réhabilité puis fait chevalier de la Légion d’Honneur. Hommage à Jean-Claude Bianco, site de Jean-Claude Gaudin

Quelques débris d’avion retrouvés par le plongeur Luc Vanrell, mai 2000

L’épopée de la gourmette attise l’intérêt de tous les plongeurs marseillais. Les témoignages se multiplient, comme celui de Jean-Claude Cayol persuadé d’avoir entr’aperçu au large de Cassis une queue de P 38. Pour en avoir le coeur net, il prend la mer, le 20 avril 1999, accompagné de l’incontournable Delauze et de Philippe Castellano. Il s’agit bien d’un Ligthning…

Luc Vanrell, un plongeur professionnel de 41 ans, lui aussi, a repéré jadis une petite épave non fouillée, à quelques encablures de l’île de Riou. Il reprend ses clichés, les compare avec des manuels américains, et croit déceler un train d’atterrissage de Lightning. Il apprend ainsi que le jour de sa mort, il volait sur un modèle tardif et modifié, livré brut d’usine, couleur aluminium : moteur plus gros, turbo modernisé et nouveaux trains d’atterrissage. Castellano lui transmet la liste des 42 Lightning perdus en Provence entre 1943 et 1945 dont une douzaine seulement tombés en mer : cinq parmi les 12 étaient des versions élaborées ; or, quatre d’entre eux ont déjà été identifiés. Trouver le dernier revient donc à mettre la main sur celui de l’écrivain. Ce que fait Vanrell, le 24 mai 2000, en se rendant de nouveau sur le site, à 85 mètres de profondeur :

Un à un, j’ai vérifié les différents éléments jusqu’à apercevoir une boîte à clapets que seul un P-38 modifié pouvait receler.

Il déclare deux épaves d’avion au Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines : une est un Messerschmitt et l’autre un P38 Lightning. Officiellement, il devient, selon le terme consacré, l’inventeur de l’avion d’Antoine de saint-Exupéry. Des voix s’élèvent aussitôt pour mettre en doute cette découverte. Pour éviter que cette polémique ne prenne de l’ampleur, le PDG de la Comex, Henri-Germain Delauze, annonce qu’il est prêt à envoyer sur la zone des engins télécommandés à la recherche de preuves formelles.

L’expertise des débris, fin 2003

Fin 2003, Henri-Germain Delauze, le patron de la Comex, finit par obtenir l’autorisation de remonter les débris à la surface les expertiser. Quelques semaines plus tard, Philippe Castellano (président d’Aéro-relic, organisation spécialisée dans la Recherche, la Localisation et l’Identification de Crashes) et Brian Cyvoct retrouvaient un numéro de série dans le repli d’une tôle mais aucune marque ou trace de perforation par un possible tir n’était décelée sur le faible pourcentage d’avion récupéré. Une preuve indiscutable, mais qui ne tranchait pas la question ultime : comment Saint-Ex était-il tombé là ?

Le F-5B Lightning de l’ile du Riou , Bouches-du-Rhône, France, site aero-relic.org

Immersion – Luc Vanrell et l’épave de Saint-Exupéry, site plongeur.com

Saint-Exupéry : suite et fin, l’express, 21 juin 2004

Synthèse des dernières recherches sous-marines, France 3 régions, 27 mai 2021

Le squelette de l’île de Riou, 2008

Alors qu’il travaille sur l’identification de l’épave d’un avion allemand tombé non loin de Riou, entre 56 à 77m de fond, Vanrell se souvient brusquement de cette curieuse affaire de squelette retrouvé par le Dr Albert : et s’il s’agissait de celui de Saint-Ex ?

C’est en cherchant à comprendre le mécanisme du remplissage de « la fontaine des Grecs », sur l’île de Riou, que le Dr Georges Albert, un médecin marseillais passionné d’archéologie, découvrait, en novembre 1964, un squelette, bras repliés sur sa poitrine. Vanrell retrouve la fille du docteur qui a conservé les restes du squelette et confie le crâne et une vertèbre à l’anthropologue marseillais Michel Signoli, chercheur au CNRS et spécialiste des charniers. Le scientifique estime que les ossements sont ceux d’un homme très « actuel » (contrairement à une précédente information qui le datait d’il y a 500 ans !), âgé d’environ 20 à 25 ans. Il ne s’agit donc pas de Saint-Ex.

Il continue son enquête et identifie l’avion allemand : il s’agit d’un Messerschmitt Bf-109F4 […]. Les archives allemandes permettent de retrouver son pilote : le prince Fürst zu Bentheim. Contacté par Luc Vanrell, son frère cadet Christian accepte alors de se prêter à un test ADN qui se révèle positif ; le squelette est donc celui du pilote allemand, mort le 2 décembre 1943 : Alexis zu Bentheim und Steinfurt, abattu par des P-38 américains lors du bombardement du port de Marseille le 2/12/1943.

Le mystère du squelette de l’île de Riou , La Provence, octobre 2008

Riou et les calanques du docteur Georges Albert

Une enquête longue jusqu’à un pilote de la Lüftwaffe, mars 2008

Grâce à Christian, le frère du pilote allemand, lui-même ancien pilote de la Lüftwaffe, Luc Vanrell et son compère allemand Lino von Gartzen remontent jusqu’à Horst Rippert.

Le 31 juillet 1944, deux semaines avant le débarquement des alliés en Provence, Horst Rippert est en alerte sur l’aérodrome des Milles. À la mi-journée, il reçoit l’ordre de décoller : les radars ont repéré un avion ennemi qui croisait à très haute altitude au-dessus d’Annecy, avant de mettre le cap au sud et de disparaître des écrans. Alors qu’il oblique vers Toulon pour rentrer à la base, il aperçoit un Lightning volant vers Marseille, 3000 m plus bas. Il le suit à distance, le voit amorcer un virage vers le large, puis un autre vers la terre.

J’ai plongé dans sa direction et j’ai tiré, non pas sur le fuselage, mais sur les ailes. Je l’ai touché. Le zinc s’est abîmé. Droit dans l’eau. Il s’est écrasé en mer. Personne n’a sauté. Le pilote, je ne l’ai pas vu. J’ai appris quelques jours après que c’était Saint-Exupéry. J’ai espéré, et j’espère toujours, que ce n’était pas lui. […] J’aimais le personnage. Si j’avais su, je n’aurais pas tiré. Pas sur lui.

Néanmoins, la destruction de cet avion n’est pas mentionnée dans les rapports officiels de la base Allemande et il n’y avait pas de co-pilote en guise de témoin. Patrick Cousteau, journaliste de Minute, ayant fouillé le passé de Horst Rippert, découvre que ce pilote gâteux serait mythomane : il s’est déjà fait passer pour un autre, se dit lieutenant alors qu’il est adjudant. Voir le site Aventures de l’histoire contre-enquête de celle du Figaro A la recherche de l’avion perdu

St-Ex n’avait pas d’armement à bord, mais des appareils photos. Il cherchait des installations militaires à photographier, c’est pourquoi il volait bas. Ecoutant les messages radios des alliés, les allemands auraient appris que St-Exupéry, l’aviateur mythique, n’était pas rentré à sa base. Ils auraient gardé le silence pendant 63 ans.

Ils ont retrouvé le pilote qui a abattu saint-Exupéry, 15 mars 2008 la Provence. Cependant, le commentaire de R. Cayol, alors âgé de 16 ans, n’écarte pas cette thèse.

Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m’épouvante. Et je hais leurs vertus de robots. Moi, j’étais fait pour être jardinier. Antoine de Saint-Exupéry

Après : en mémoire de Saint-Ex.

La gourmette et les morceaux de son P38 sont désormais au musée de l’air et de l’aviation du Bourget.
Quiz sur Saint-Exupéry (plusieurs réponses se trouvent dans l’article)
Les miragesLa Patrouille de France, trois Mirages de la base d’Istres, un Lockheed Lightning d’époque, un chasseur de mines de la Marine nationale… 65 ans après sa disparition en vol, c’est un hommage solennel et spectaculaire que la ville de Marseille rendra, demain à 11h, au commandant Antoine de Saint-Exupéry.

Lors de la cérémonie, François d’Agay – président de la succession – reconnaissant l’authenticité de la gourmette, a déclaré :

Pendant soixante ans, nous sommes restés dans le mystère, mais tout a changé aujourd’hui grâce à une gourmette puis à une épave qui ont permis d’identifier le lieu où Saint-Exupéry est mort, son ultime sépulture. C’est la première fois que nous pouvons nous recueillir sur le théâtre du dernier acte d’une destinée exceptionnelle.

Show aérien pour Saint-Ex, La Provence, 30 juillet 2009

Cérémonie navale et aérienne dans la Cité phocéenne, site antoinedesaintexupery.com

La question sans réponse : que faisait Saint-Ex près de Marseille ?

Note : Information ajoutée le 23 octobre 2016 suite aux échanges avec un lecteur passionné par le sujet.

Le 31/07/1944 vers midi : aucun combat aérien n’a jamais été signalé au dessus de Marseille, ni dans les archives allemandes, ni dans les archives françaises. Aucune trace de tir sur l’appareil.
L’île de Riou se situe sur une route perpendiculaire et à 160 km environ du point de franchissement prévu pour son retour en Corse. Pas d’écrit sur cette anomalie.
En altitude, les missions de surveillance nécessitent des bouteilles d’oxygène pour la respiration du pilote ; Antoine consommait le double de la ration d’oxygène d’un jeune pilote. Il a pu subir une fois de plus le manque d’oxygène, s’évanouir et continuer sans s’en rendre compte vers Marseille, puis tomber dans l’eau un peu plus loin.
C’était sa dernière mission. A-t-il voulu survoler les lieux qui lui étaient chers ? Lire le témoignage du livre de C.A. GAVOILLE, filleul d’Antoine de Saint EXUPERY, page 113, cité dans la bibliographie.
Le matin du 31/07/44, Antoine de Saint-Exupéry a laissé dans sa chambre une lettre pour Nelly de Vogüé, celle qui s’est occupée de l’édition posthume de ses manuscrits. Son contenu ne nous est pas (encore) connu.

de-biot-a-riou-via-agay-et-la-moleLa question que personne n’a posée : « que faisait-il au-dessus de MARSEILLE le 31 juillet 1944 ? » Sa mission militaire prévoyait un retour en quasi ligne droite de LYON vers BORGO. […] L’hypothèse la plus plausible, que personne n’a encore illustrée publiquement : c’était sa dernière mission… aurait-il voulu survoler une dernière fois les 2 lieux mythiques de son enfance (AGAY puis LA MOLE) ? mon intime conviction est que OUI… Contact

Site de Pascal H. et sa thèse sur l’utilisation de drogue (benzédrine) par Saint-Ex

Bibliographie

Fil de discussion argumenté sur la disparition de Saint-Exupéry sur Marseille Forum, avec des précisions de Cépé1, un des principaux acteurs de l’enquête cité dans cet article, et des commentaires d’un grand connaisseur des calanques stokofish  (il faut être inscrit et connecté sur le forum pour prendre connaissance de ce long fil)
Site totalement consacré à Antoine de Saint-Exupéry

Office du tourisme d’Agay

L’ultime secret, Jacques Pradel, Luc Vanrell, editions du Rocher, 2008
Le mystère englouti Saint-Exupéry, Jean-Claude Bianco, Philippe Cousinéditions Ramsay, 2008
Saint-Exupéry : la fin du mystère, Hervé Vaudoit, Philippe Castellano, Alexis Rosenfeld, Filipacchi, 2004
La Mémoire du Petit Prince Antoine de Saint-Exupéry, le journal d’une vie, Jean-Pierre Guéno, Jacob Duvernet, 2009
Antoine de Saint-Exupéry : « Journal d’une enquête » Et « la vérité jaillit des profondeurs marines », Philippe Castellano, Editions R.I.C., 2013
Antoine de saint Exupéry – témoignages inédits, Christian Antoine GAVOILLE, 2011 Romain Page Editions

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52 réflexions au sujet de « Antoine de Saint-Exupéry : la vérité sur sa mort 60 ans après »

  1. Bonjour. Je suis spécialisé sur les crashs 39/45. Bien sûr je je ne vais pas dans les profondeurs pour retrouver la traçabilité de l’avion de St Ex. Je reste sur les terres, j’habite en Charente maritime. mais je vais essayer d’interviewer les témoins visuels supposés. Bon combat et ultime, sauf qu’il n’y a pas eu combat. Il a subi les lois de la guerre. Par ailleurs j’aimerai bien avoir, pour mes dossiers, la localisation de l’épave du  » P 38  » C’est déjà mon obsession sur les terres. En tant qu’historien nous travaillons pour la transmission de la  » Mémoire des Hommes « . Michel Souris – Saintes – 17 ( Facebook )

  2. Bonjour. Je suis spécialisé sur les crashs 39/45. Bien sûr je je ne vais pas dans les profondeurs pour retrouver la traçabilité de l’avion de St Ex. Je reste sur les terres, j’habite en Charente maritime. mais je vais essayer d’interviewer les témoins visuels su supposé bon combat et ultime, sauf qu’il n’y a pas eu combat. Il a subi les lois de la guerre. Par ailleurs j’aimerai bien avoir, pour mes dossiers, al localisation de l’épave du  » P 38  » C’est déjà mon obsession sur les terres. E, tant qu’historien nous travaillons pour al transmission de la  » Mémoire des Hommes « . M.Souris – Saintes – 17

  3. Bonsoir,
    Pour les passionnés :
    Un développé sur ST EX, daté fin Octobre 2020, vient de paraitre dans un forum de modelistes : https://www.laroyale-modelisme.net/t25703-l-envol-des-pionniers-expo-saint-exupery
    Cet article très intéressant publie de nombreuses photos et document quelquefois rares sur ANTOINE…..en outre il reprend en citation mon commentaire publié pour randomania le 6 aout 2020 (sujet = livre de Michel MANOLL en 1961). Bien à vous.

  4. Bonsoir,
    Source FRANCE CULTURE juin 2020
    Jolie rétrospective sonore de 59 minutes sur Antoine de Saint EXUPERY.
    Avec, le survol commenté de AGAY…..LA MOLE….RIOU, c’est à dire à peu de choses près le schéma les 20 dernières minutes de son dernier vol
    lien : https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/antoine-de-saint-exupery-1900-1944-et-le-rire-des-etoiles-0?fbclid=IwAR39eG82yZaVxNLZyV8fo2eU_jRvSKEVbgsCxPFOi-9ixZUYmJSxY05w98c

    1. Monsieur,
      J’ai lis votre réfections et théories, et autres publications autour du dernier vol du Saint-Exupéry.
      Je me demande une chose : l’épave de l’avion est-elle dans la même position que l’endroit où l’avion s’est écrasé?
      A la fin de la guerre, de nombreuses épaves et débris ont été déplacés, par la marine, et aussi compagnies de sauvetage privées, pour dégager les voies de navigation autour du port de Toulon. La mer autour de l’île de Riou était, je crois, une zone militaire et offrait un dépotoir pratique.
      Amités.
      [ndlr] message transmis à Pascal

      1. Bonjour Pete,
        votre remarque est très judicieuse :
        l’endroit précis (supposé exact) ou a été repêchée la gourmette de ST EX par le bateau de J.C. BIANCO et l’endroit exact (supposé prècis) d’ou ont été remontée les pièces de son avion, lors de plusieurs épisodes un peu flous, semblent assez distants : plusieurs kms probablement… encore aurait il fallut faire établir immédiatement (très rapidement après chaque découvertes) des rapports circonstanciés des événements par les autorités maritimes / de tutelle, cela n’a pas été réalisé dans les règles de l’art ! c’est bien dommage. On peut aussi raisonnablement penser de des dizaines d’années de chalutage / pêches régulière ont du déplacer notablement certains éléments de l’épave de l’avion jusque sur le bord du plateau continental qui, non loin de l’ile de Riou (en direction du large) commence à s’enfoncer bien plus profondément.
        Certaines phases de la découverte de l’épave manquent un peu de professionnalisme comme en témoignent les écrits de mon ami Cépé dans ses magnifiques livres sur ce sujet.
        Bref, : on ne sait qu’à peu peu près ou est tombé l’avion et qu’à peu près ou ont été retrouvés la gourmette et quelques pièces emblématiques de l’épave…..sur combien de kms ont pu être trainées les dites pièces en plus de 50 ans, dieu seul le sait.
        Quand au témoignage hyper tardif et de mon point de vue très peu crédible d’un pilote allemand ayant dit se rappeler avoir abattu ST EX, aucun indice sérieux de lieu, de temps ou de contexte particulier n’est corroborable entre les affirmations invérifiables de cet Allemand et les lieux de découvertes des pièces à conviction.
        NDRL : Pourtant ce matin là il s’est passé énormément de choses entre la CORSE, la région du Vercors, l’axe de la N7 et la côte d’azur (mission d’appui et bombardement de sites Allemands par des P47 alliés partis eux aussi de CORSE) …..la frange litorale était truffée de radars en ce 31 juillet 44…..aucun indice sérieux ne viendra de ces équipement ultra moderne pour l’époque…enfin bon on peut avoir été une armée hyper puissante et hyper disciplinée, quand la déroute est là …..les informations n’existent plus ou ne sont plus fiables….et on peut être très bon plongeur, très bon pêcheur, mais pas forcément très bon historien….ce que personnellement je déplore dans cette longue histoire illustrée par de trop nombreuses lacunes.

  5. ÉTAIT-CE SAINT EXUPERY ?
    J’ai longtemps hésité à publier qu’ environ deux semaines avant le débarquement de Provence, à l’âge 16 ans à peine révulus, alors que j’étais apprenti agricole travaillant en plein air en scrutant beaucoup le ciel, j’ai vu, de notre propriété situé quartier les Passons sur les hauteurs d’Aubagne, vers midi, à une date que je ne peux me souvenir exactement, mais qui pourrait correspondre au 31 juillet 1944, un avion blanc évoluer loin au sud-ouest de ma position, juste au-dessus des crêtes des colline bordant la méditerranée, en un lieu pouvant correspondre approximativement à MARSEILLEVEYRE.
    Alors qu’antérieurement j’avais l’habitude de voir des escadrilles de forteresses volantes entourées de chasseurs, être attaquées par la chasse allemande, depuis quelques semaines, je ne voyais plus de chasse allemande et, je fus surpris de voir apparaitre un avion ALLEMAND bien identifiable, venant du nord par rapport à l’avion blanc, l’attaquer et le toucher sans que ce dernier ne se défende.

    L’avion blanc fut touché, et je le vis partir avec une petite fumée en direction de la mer en perdant de l’altitude, vers un lieu qui pourrait être celui où auraient été retrouvés la gourmette et les restes de l’avion de SAINT EXUPERY.

    Si l’avion abattu ce jour vers midi était bien celui de SAINTEXUPERRI, j’atteste qu’il a été abattu par un avion allemand sorti de je ne sais où alors que depuis plusieurs semaines, après le bombardement horrible du 29 mai à MARSEILLE, celui de GARDAMME, les passages d’escadrilles de forteresses volantes à l’Est ,on ne voyait plus passer aucun avion allemand dans le ciel, même seul.

    J’apporte ce témoignage à l’histoire
    Docteur Raoul louis CAYOL
    Cayol.raoul@orange.fr
    Publié sur : https://www.plus.randomania.fr/antoine-de-saint-exupery-la-verite-sur-sa-mort-60-ans-apres/

  6. 1961 : Michel MANOLL parle de Antoine De Saint EXUPERY…

    finalement le vrai secret de la dispartion de ST EX ? c’est quoi ?
    Un petit livre a été écrit en 1961 par Michel MANOLL.
    M. MANOLL était un autre grand poète écrivain Français contemporain d’Antoine de Saint EXUPERY., il le connaissait et l’admirait
    Voici quelques passages rédigés en 1961 par Michel MANOLL.
    1961 ? c’était bien avant les folles hypothèses et autres spéculations déclaratives concernant des conditions de la disparition de Antoine.
    En résumé dès 1961, et sans le savoir, M.MANOLL resserre encore un peu plus faisceau d’indices concernant les conditions de la mission de ST EX le 31 07 1944 :
    AMPHETAMINES DE GUERRE
    – pour attaquer une mission aussi longue et .périlleuse au dessus de LYON / ANNECY….et après avoir passé une nuit blanche à faire la fête, Antoine avait très certainement eu recours à quelques comprimés de BENZEDRINE…. comme il en avait maintenant l’habitude..pudiquement MANOLL n’en dit pas un mot, mais tout le monde comprend !
    FERMER LES YEUX :
    – la complicité passive de Jean LELEU et René GAVOILLE était évidente :ce type de mission permettait à Antoine d’aller directement survoller.le chateau de son enfance à Saint Maurice de Rémens….puis au retour de réaliser une brève escapade à angle droit de la côte vers AGAY et encore un peu plus loin vers St TROPEZ afin de survoler le chateau de LA MOLE si cher à la famille de Fonscolombe, Saint-Exupéry y séjournait régulièrement pendant son enfance avec sa mère.

    LA MOLE est à peine à 100 kms (10 minutes de vol) de l’ile de RIOU ou l’épave de son avion fut retrouvée

    Et pour conclure ce petit épisode « Michel MANOLL » : on comprend mieux pourquoi l’épave de l’avion de Antoine de Saint EXUPERY a été retrouvée aussi loin de la route retours assignée à la mission et dans quel réel état physique se trouvait Antoine ce matin là

    Ce qu’il faut souhaiter par dessus tout ?
    C’est que Antoine ai bien réussi à survoler le château de sa maman à LA MOLE avant de disparaitre pour toujours……pour moi, il est là le vrai secret de sa disparition
    …….
    A méditer
    les pages emblèmatiques du livre de Michel MANOLL sont ici en complément :
    https://robiplan.blogspot.com/2020/08/michel-manoll-parlait-dantoine-de-saint.html

  7. 3 jours avant la disparition de Antoine de Saint Exupéry, un aperçu de ce qui se déroulait dans le ciel de France, une nuit d’été, quelque part au dessus de l’Eure et Loir (28). Le BOMBER COMMAND perdit quelque 80 AVRO LANCASTER et 500 membres d’équipages en moins de 3 heures. écoutez…..le dramatique résonnement des hommes – machines encore bien présents….et les éclats de leurs terribles feux
    https://robiplan.blogspot.com/2019/04/le-lancaster-de-yevres-chapitre-2-bis.html#links

  8. Bonjour,
    Suite à la suppression par GOOGLE + de tous les comptes gratuits tenus par des non professionnels, plus aucun lien vers ma page « GOOGLE + » ne fonctionne.
    Les articles concernant la disparition de Antoine de Saint EXUPERY ont étés transféré en vrac ici :
    https://robiplan.blogspot.com/2019/
    Les détails importants sont ainsi sauvegardés afin que les lecteurs intéressés puissent encore y accéder librement.
    La publication d’un mémoire sur la disparition ST EX est prévue. C’est cependant un gros chantier chronophage.
    En attendant, pour une bonne compréhension des choses ?
    C’est sur : https://robiplan.blogspot.com/

    1. Bonjour,
      Ce complément précisera aux lecteurs où est localisée (exactement) la rédaction de mes 5 articles concernant la disparition de Antoine de Saint-EXUPERY : c’est ici https://robiplan.blogspot.com/2019/03/.
      Après multe péripéties inexpliquées ces articles avaient mystérieusement disparu, et de mon blog GOOGLE… et de ma page IPERNITY… et et ? Il semble que le contenu soit quelque peu gênant, en premier pour l’image de notre grand pilote écrivain, en second face à d’autres thèses et/ou hypothèses développées par d’autres historiens, en troisième au regard de certains témoignages passés pour le moins farfelus et/ou imprécis. Mais il faut voir les choses en face : concernant la dégradation de l’état de santé et des états d’âmes d’Antoine de Saint-Exupéry dans les derniers mois de sa vie, les drogues de combat dédiées aux pilotes sont au centre du débat… que cela plaise ou non aux historiens… voila, 2020 / 1944… nous sommes le 10 juillet et dans 21 jours, à la mi-journée, Antoine tirera sa révérence près de l’île de RIOU, pour la 76e fois…

    2. Autre beaux documents « clin d’oeil » sur un des avions de Saint-EX : le CAUDRON SIMOUN C.635 N°7088 immatriculé « F-ANXK » muni d’un moteur RENAULT de 220 CV et d’une hélice RATIER
      https://1.bp.blogspot.com/-TONNFxwZjqg/XiNK6xeMkPI/AAAAAAAAubw/saqbZIQlP7wZQ0OhgEG8MbY-LPhqsPzhACLcBGAsYHQ/s1600/P1200045.JPG
      et
      https://1.bp.blogspot.com/-ySRIAT7HN5M/XiNK7AtqNbI/AAAAAAAAub0/1UY0aSHY_RQZ0pbEaj7w_epWvqSlFIMZQCLcBGAsYHQ/s1600/P1200046.JPG

      bien cordialement

  9. Bonjour,
    Je suis entièrement d’accord avec vous JEF : quelque lignes dans le livre de Nelly de VOGUE, dans celui de Pierre CLOSTERMAN ou encore celui de Virgile TANASE, mais l’usage intensif des amphétamines de guerre est resté TABOU = en marge de l’histoire, les effets pervers n’ont été étudiés que bien après la guerre et, concernant ST EX notre grand homme pilote et écrivain ne connaissait probablement pas tous les revers terribles de la BENZEDRINE….le notice complète n’était pas donnée avec le produit !
    Par exemple, ce n’est que maintenant que l’on peut établir une corrélation certaine entre une consommation régulière et la dégradation irrémédiable du physique et des humeurs en « dent de scie » d’un consommateur assidu.Antoine était un consommateur assidu.
    LE REVERS DES DROGUES DE COMBAT ?
    La thèse de Mathieu GUERRIAUD permet de clarifier tout cela.
    En résumé il a fallu attendre plus de 70 ans pour que l’on commence à parler publiquement des molécules de combat comme étant des éléments incontournables du contexte opérationel de la WW2. Le sujet passe d’un positionnement « TABOU » à une situation transitoire de reconnaissance « officieuse ». Atteindra t il un jour à une reconnaissance « officielle » ?…..Pour ma part j’en doute fort car les amphétamines de combat sont toujours utilisées par de nombreux états majors militaires, et aussi des civils ! de par le monde, et pas des moindres…..La thèse de Mathieu GUERRIAUD en parle dans le détail, culpabilisant ainsi TOUS les état du globe 90 ans après la découverte de la vulgarisation irresponsable de ce type de !molécules. lien vers la thèse https://www.researchgate.net/publication/260055900_Impact_of_illicit_amphetamines_and_amphetamine-like_compounds_on_the_respiratory_organs_De_l%27impact_de_l%27usage_illicite_des_amphetamines_sur_l%27arbre_pulmonaire

    a méditer

  10. Pierre Clostermann parle de l’usage de la benzédrine dans un de ses ouvrages. Il raconte que les aviateurs britanniques, FAFL dans son cas étaient des shootés avant l’heure.

    Que l’état psychologique de St Exupéry n’était pas « normal » lors de sa disparition à cause d’un usage régulier des amphétamines n’est pas impossible. Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures sur la façon dont Saint Exupéry en disposait. Ce produit était largement distribué dans les unités…

  11. Bonjour, compte tenu de remarques dubitatives de certains lecteurs, j’ai reprécisé les choses concernant les amphétamines de combat dont disposait ANTOINE de SAINT EXUPERY sur la fin de sa vie : https://plus.google.com/u/0/111604803526858580360/posts/TMqsgavksrM

    Mon nouveau document s’appuie sur la soutenance en février 2010 d’une très intéressante thèse sur les drogues. L’auteur n’est autre que Mathieu Guerriaud maitre de conférence à l’université de BOURGOGNE (dijon).

  12. Depuis peu la bibliographie est accessible au grand public en matière d’études sur les drogues de combat : pendant plus de 70 ans le sujet est resté tabou tant du côté des Alliés que du côté des Allemands. Passé 1940 les dignitaires du REICH avaient compris les terribles effets pervers de la PERVITINE, trop tard ! ils n’ont pas réussi à la supprimer compte tenu des stock impressionnants qui avaient été produits avant l’entrée en guerre.
    Du côté des ALLIES la consommation de BENZEDRINE n’a pas fléchi durant toute la guerre….bien au contraire, et les effets pervers ont très longtemps été passés sous silence par les autorités des pays producteurs / consommateurs.

    L’histoire précise de la dernière mission de ANTOINE de SAINT EXUPERY en a fait les frais « silence radio sur la BENZEDRINE pendant 74 ans ». Il est important de souligner l’importance des besoins que ressentait ST EX et sa dépendance vis à vis de la BENZEDRINE. Le rôle encore un peu obscur joué par Nelly DE VOGUE pour lui en fournir, à minima pour passer sous silence la dépendance de son amant à cette terrible drogue (selon les quantités absorbées – par unité de temps de mission). La plupart des historiens sont formels : ANTOINE avait passé une nuit blanche entre le 30 et le 31 juillet 44, aucun humain normalement constitué aurait pu assumer une mission de reconnaissance à haute altitude aussi longue et difficile après une nuit blanche……et à l’age de 44 ans…
    A APPROFONDIR.
    Documentations originales ici avec des documents génériques « top secret » de 1946 :
    http://lmharchive.ca/benzedrine-sulphate-used-in-war-operations-by-brook-durham/

    Extrait :
    Le bureau de la guerre britannique découvrit qu’entre avril et juin 1940, au plus fort de la guerre-éclair allemande, la Wehrmacht avait consommé 35 millions de comprimés de 3 mg de méthamphétamine, son adrénaline synthétisée, commercialisée par une entreprise pharmaceutique allemande. sous le nom « Pervitin. » Les Alliés ont supposé que les stimulants avaient joué un rôle important dans le succès militaire de l’Allemagne, et la Grande-Bretagne et les États-Unis ont répondu par leurs propres tests sur le terrain concernant les effets des amphétamines sur les performances des soldats.

    Les archives du LMH contiennent des archives d’instructions britanniques sur l’utilisation de la benzédrine dans les opérations de guerre.Les instructions recommandent que les soldats ingèrent 5 mg à 10 mg de sulfate de benzédrine toutes les cinq à six heures, sans dépasser 20 mg par jour, à la discrétion du médecin agréé de l’unité lorsque le sommeil a été sévèrement limité pendant plusieurs jours. Alors que Benzedrine est réputé pour ses effets positifs sur la vigilance, les instructions prévoient que Benzedrine ne doit pas être utilisé pour ses effets euphorisants, car «les changements d’humeur sont associés à l’irresponsabilité, à la ridicule, etc.».La capacité de la benzédrine à «soulager les sentiments d’ennui et d’inadéquation» la rend vulnérable aux abus. Au lieu de cela, les instructions recommandaient la benzédrine à l’infanterie lorsque des troupes épuisées étaient obligées de travailler ou de se battre, ainsi que de transporter les chauffeurs et les dépisteurs qui devaient vaincre l’effet dangereux de la «monotonie, de l’éclairage et d’autres conditions de conduite». Cependant, tout comme la découverte par le public des propriétés de Benzedrine ayant un impact négatif sur l’humeur, les commandants militaires étaient conscients de sa capacité à accroître la confiance, l’agressivité et le «moral» des soldats.

    Roland Winfield, de la Royal Air Force, étudiait les effets de la benzédrine sur les missions à longue portée du Bomber Command lorsque le pilote de bombardier qu’il a observé a soudainement plongé son appareil sous la couverture de nuages, dans un tir anti-aérien intensif, afin de l’attaque. »Le pilote a marqué un coup direct. Winfield recommanda Benzedrine pour chaque mission de la RAF, pour la « détermination » et « l’agression » qu’elle conférait. Au début de 1942, Smith, Kline et French fournissaient de grandes quantités de benzédrine à la RAF. De même, un mémorandum de guerre britannique de 1943 intitulé Un guide pour la préservation de la vie en mer après le naufrage suggère que les marins naufragés utilisent Benzedrine pour «atténuer les sentiments de fatigue et d’épuisement, promouvoir la vigilance, éveiller les esprits et prolonger la volonté de« s’accrocher ». et vie’. »La même année, le Service des approvisionnements de l’armée fournit aux commandants des paquets de six « pilules de pep » Benzedrine pour chacun de leurs soldats. Les marines américains ont fait confiance à Benzedrine lors de l’invasion de Tarawa en novembre 1943 et les parachutistes ont utilisé le stimulant lors du rigoureux débarquement du jour J en juin 1944.

    La consommation d’amphétamines par les alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale s’élève à 870 000 dollars des ventes de benzédrine sulfate en 1943, 72 millions de comprimés fournis à la Grande-Bretagne (et à peu près au même montant aux forces armées des États-Unis) tout au long de la guerre. Bien que les Alliés aient adopté avec enthousiasme les stimulants, les Allemands ont en grande partie abandonné la méthamphétamine en 1941, leurs responsables ayant reclassé Pervitin dans la catégorie des « stupéfiants dangereusement addictifs ».Ils ne s’étaient pas trompés: il était prouvé que l’abus d’amphétamines produisait «de l’agitation, des tremblements, de l’insomnie, des bavardages et de l’irritabilité… De la confusion, de l’agressivité, des hallucinations, du délire, des états de panique et des tendances suicidaires ou homicides» ont également été observés », selon un rapport de 1941. manuel de pharmacologie. Cependant, malgré les effets secondaires néfastes liés à l’abus d’amphétamine, rien ne permet de penser que la déficience en benzédrine ait été à l’origine de catastrophes majeures du temps de guerre.

    bien à vous

  13. bonjour,
    Complément d’éclairage suite à mes précédents posts :
    La benzédrine était bien dans les « paquetages » des aviateurs Anglo Saxon au cours de la WW2.
    voir ce lien :
    http://www.cometeline.org/cometevasionaids.html
    Extrait :
    Kit d’évasion :
    Cette pochette en acétate transparent, d’environ 13,7 cm de longueur, 11,2 cm de largeur et d’une épaisseur de 3,3 cm, pouvait facilement être placée dans la poche inférieure latérale de la veste d’uniforme, ou dans une poche spéciale du pantalon de battle-dress. Elle contenait notamment des aliments énergétiques permettant de se sustenter durant 2 ou 3 jours.
    (Photo : Imperial War Museum, London)

    Contenu de l’ “ESCAPE KIT” de base :
    A : 24 tablettes de farine lactée
    B : Caramels à base de foie de veau
    C : Allumettes
    D : Chewing gum
    E : Ligne à pêche et baguette
    F : Friandises (chocolat, bonbons)
    G : Boussole
    H : Aiguille à coudre et fil
    I : Rasoir et savon
    J : Tablettes d’Halazone (pour purifier l’eau)
    K : Tablettes de Benzedrine (pour l’énergie)
    Une bouteille à eau en plastique souple, sous les tablettes de Benzedrine.

    (Croquis extraits de “Downed Allied Airmen and Evasion of Capture : The Role of Local Resistance Networks in World War II” – Herman BODSON – McFarland & C°, Inc. – Jefferson, NC – USA – 2005)

    VOILA, il reste maintenant à confirmer l’origine et les quantités de BENZEDRINE consommées par ST EX.

    TRIVIALEMENT PARLANT :
    Comment Antoine de Saint EXUPERY, consommateur « assidu » de BENZEDRINE dans les derniers mois de sa vie, se procurait il la précieuse marchandise ?…..uniquement par l’armée ? NON , alors ? la riche et influente Nelly de VOGUE y était elle pour quelque chose dans ce dramatique jeu perdant de fourniture la drogue euphorisante, calmante et tonifiante à l’extrême (mais qui coutait fort cher) ? OUI.

    La dernière mission d’ANTOINE DE SAINT EXUPERY se déroula donc dans un contexte fort compliqué :
    CONTEXTE OPERATIONNEL :
    Des batailles aériennes se déroulaient au dessus du VERCORS et dans la base vallée du RHONE. Un désordre notable de toutes les unités de combat Allemandes était perceptible = la guerre était perdue pour eux. Les offensives alliées étaient devenues quotidiennes, de leurs côté les résistants français oeuvraient maintenant jour et nuit et les isolaient de + en +
    CONTEXTE PERSONNEL :
    La consommation de BENZEDRINE est devenue courante (en augmentation ?) chez ANTOINE DE SAINT EXUPERY….en aurait il abusé lors de sa dernière mission du 31 07 1944 ? c’est très probable.

    A MEDITER

  14. Bonjour,
    C’EST LA BENZEDRINE QUI A TUE ANTOINE DE SAINT EXUPERY, qu’on le veuille ou non….voir le départ d’une de mes enquêtes dans le livre de Pierre CHEVRIER page 265 ligne 16 …..et la suite de cette longue enquête sur les drogues de combat qui passe par la tragique nuit du 28 au 29 07 44 au cours de laquelle il y eu plus de 80 HERHAUSSCHUSS sur des LANCASTER du BOMBER COMMAND….et la moitié au moins de ABSHUSS dont un est tombé non loin de chez moi !
    https://plus.google.com/u/0/111604803526858580360/posts/TMqsgavksrM

  15. bonjour,
    Copier coller d’un échange avec les membres d’un groupe étudiant avec moi les crash de LANCASTER dans la nuit du 28 au 29 juillet 44 (500 bombardiers sur STUTTGAT).
    Ce mail impacte aussi le contexte de la dernière mission de Antoine de Saint Exupéry.
    …………………………………………………………………………………………………………………………
    Antoine de Saint Exupérey et son tube de BENZEDRINE
    à Glyn, Mariette et pierre
    Bonjour à vous 3,
    Oui je cherches des indices techniques irréfutables …..à force j’en trouve, lesquels deviennent peu à peu des éléments de compréhension ….de quasi peuves = des intimes conviction partageables….
    (enfin partageable avec des initiés)
    Dans son mail d’hier Mariette dit attendre la suite….il y en a une et c’est peut être la plus génante pour des historiens qui voudraient rester « politiquement correct ».

    NOUVELLES REVELATIONS EN PARALLELE OUI ! ;
    DONC ?
    En parallèle aux études historiques auquels je me livre sur la terrible nuit du 28 au 29 juillet 1944 dans notre joli PERCHE et un peu plus à L’est….(tout aussi terrible cette nuit fut…tant côté alliés (aviateurs) que côté Allemand (population de STUTTGART )…j’étudie aussi la fameuse et poignante matinée du 31 07 1944 …soit 3 jour plus tard Antoine de Saint Excupéry disparaissait.

    pour faire court dans un livre peu connu…écrit en 1949 par NELLY de VOGUE (née Héléne JAUNEZ) ….alias de Pierre CHEVRIER….on y apprend que ST EX avait toujours dans sa poche un tube de comprimé de BENZEDRINE.
    Je vous laisse aller voir ce qu’était cette drogue de combat.
    https://www.google.com/search?q=Benzedrine&rlz=1C1GGRV_enFR795FR795&oq=Benzedrine&aqs=chrome..69i57j69i60l2j0l3.2805j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8

    Elle fut pudiquement baptisée amphétamine voire médicament plus tard et elle est toujours utilisée « SOUS LE MANTEAU » par les militaires, certains mathématicien, ou encore des artistes divers en mal d’inspiration et/ou que le stress de la vie met à rude épreuve voire TUE petit à petit.

    Bref Antoine en prenait régulièrement et redevenait euphorique pour quelques heures…..de mon point de vue c’est cette molécule qui l’a tué progressivement au cours de sa vie d’aviateur et l’a tué définitivement le 31 07 1944 vers midi….au large de Marseille
    Ha j’oubliais : personne n’en a parlé jusqu’à maintenant …..sauf une seule personne NELLY de VOGUE (née Héléne JAUNEZ) ….alias de Pierre CHEVRIER. c’est subtilement mentionné dans son livre page 265 ligne 16
    mais au fait qui était NELLY DE VOGUE ? réponse : la principale maitresse reconnue de ST EX a qui il adressa une dernière lettre la veille de sa disparition.

    NDRL : un comprimé de BENZEDRINE avait aussi influence reconnue sur la LIBIDO……un peu comme les petites pilule bleues que les hommes peuvent prendre quand ils sont en panne….(viagra)

    DONC COTE ALLIE et COTE ALLEMAND les soldats, les aviateurs, les généraux…..bref tout le monde se droguait par nécessité :
    comprimés de PERVITINE chez les Allemands
    comprimés de BENZEDRINE chez les ALLIES (nota : dans les années 40 la benzédrine fut en coulisse affublée du gentil sobriquet de « drogue de CHURCHILL »).

    DONC ? EN CONCLUSION
    Si l’on reveint trivalement à la réalité de la terrible nuit du 28 au 29 juillet 1944, la bataille fit rage dans le ciel sombre de la nuit tombée
    LANCASTER « HOWZAT » contre JUNKER 88 G 6
    STOKES et ses membres équipage contre Gérhard RAHT et son bordfunker Anton EINEMANN
    AU DELA D’UNE BATAILLE D’AVIONS et D’HOMMES, ce fut avant tout une bataille d’ondes magnétiques = matériel d’émission réception radar « H2S » contre détecteur « NAXOS Z »
    MAIS une autre bataille se jouait en parrallèle…..une seconde bataille bien plus pernicieuse et inavouable celle là, la bataille des molécules ingérées par les combattants  » pervitine conte benzédrine »….

    Si la bataille des ondes est très peu connue du grand public…..la deuxième l’est encore moins (honte des états major de l’époque….et des états tout court ?)

    La guerre des molécules de combat est encore pratiquée chez certains militaires et certains autres humains qui fleurtent quotidiennement avec le BURN OUT et ne seraient pas ce qu’il sont sans ces « foutues » drogues de maintien en éveille….de retardement des douleurs physiques et morales……bref……cela peut aussi bien toucher un étudiant face à un examen, un mathématicien face à une formule qu’il ne maitrise pas, ou encore un artiste qui est en panne de production créative (surtout pour la benzédrine et ses dérivés)…..
    OUI…c’est la Benzédrine qui a touché Antoine de Saint Exupery au matin du 31 07 1944….vers 8H45 il était parti pour une longue mission de reconnaissance à haute altitude ….après une nuit blanche passée à faire la fête.

    Il n’est jamais revenu.

    Mais comme ce n’est pas beau tout cela ON EVITE D’EN PARLER !
    voir aussi : https://www.neonmag.fr/des-nazis-a-daesh-5-drogues-de-combat-454387.html

    A méditer

    Pascal HA PHAM

  16. Bonjour,
    nota important :
    une autre l’hypothèse est quelquefois avancée pour expliquer la présence de Antoine de Saint Exupery au large de Marseille le 31 07 44 vers midi : il aurait décidé d’effectuer un complément de reconnaissance ? suite à une précédente mission photographique « loupée ». sur Marseille ? …..cette hypothèse semble tout à fait farfelue car l’appareillage photos embarqué avait une capacité limitée en durée de prises de vues : il était impossible d’inscrire les photos de 2 missions sur les mêmes bobines (trop petites pour cela)…..alors ?

  17. Bonjour,
    Dans un livre réçent « à sensations » concernant la dernière mission de Antoine de Saint EXUPERY, de minces hypothèses sont érigées en certitudes à partir d’archives Allemandes « miraculeusement retrouvées » (NDLR : en fait à partir d’une seule petite archive).
    Mon point de vue sur le manque de fiabilité des archives de guerre Allemandes à partir du deuxième semestre 1944 est argumenté ici.
    https://plus.google.com/u/0/111604803526858580360/posts/5Wae2YzqWhP
    mais au fait ?
    Des archives Françaises et Alliées existent aussi et il me semblent bigrement plus intéressant de les analyser / exploiter pour mieux comprendre ce qui se passait dans le ciel de la provence les 30 et 31 juillet 1944
    bien à vous

  18. bonjour,
    Un nouvel article dans mon blog,
    En paralelle à la dernière mission de Antoine de Saint EXUPERY
    que s’est il passé d’autre ce matin du 31 juillet 1944 ?
    https://plus.google.com/u/0/111604803526858580360/posts/DM9CANu9p8M
    il me semble très important de le souligner.
    On comprend mieux le contexte général qui régnait dans le sud est de la France ce jour là….
    et les jours d’avant…..
    et les jours d’après…..
    Bien à vous

  19. Bonjour,
    Dans les archives INA existe (daté en 1984) un précieux témoignage du chef d’escadrille de Antoine de Saint EXUPERY sur les risques physiques liés à ce type de mission de reconnaissance

    et aussi quelques petites révélations extraites d’un livre paru dans les année 50 et écrit par Marcel MIGEO : Antoine affectionnait particulièrement les missions sur LYON / GRENOBLE / ANNECY…la raison y est clairement expliquée

    lien :
    https://plus.google.com/u/0/111604803526858580360/posts/aJLTYnvHK3R

    bien à vous

  20. J’ai entendu ces jours-ci à la radio, Luc Vanrell l’inventeur de l’épave du P38 (l’avion de St-Ex), révéler un fait jusqu’alors sinon secret, tout au moins « discret ».
    Il a trouvé dans le cockpit ce qu’il avait d’abord cru être un chiffon, mais qui, à l’examen, s’est révélé être un bas de femme dont le pied avait été découpé.
    Il précisait que le mode de tissage n’avait été employé en France qu’a partir de 1952, ce qui impliquait que St-Ex ait ramené ce bas de femme des Etats-Unis.
    Quelqu’un a-t-il des infos complémentaires ?

  21. Bonjour,
    En amont de sa dernière mission quelles ont été ses dernières reconnaissances ?
    Les lockheed P 38 Ligthning s’envolaient régulièrement de BORGO en CORSE, pour des missions au dessus du sud est de la France.
    L’avion P 38 de ST EX n’était jamais armé : il etait équipé de caméras / appareil photos pour effectuer des reconnaissances photographiques au dessus du territoires Français occupé par l’ennemi :
    La liste des dernières Missions ST EXUPERY 1943 1944 est consultable par ce lien :
    http://deji.chez.com/se_fra/document/mis43-44.htm
    elle fût établie après guerre par le lieutenant colonel René GAVOILLE (ii fût le chef d’escadrille de ST EXUPERY et un de ses meilleurs amis)
    Certaines de ces missions fûrent mémorables….celle du 29 juin 1944 la plus périlleuse de toutes, et, un mois plus tard celle du 31 juillet 1944 dont il ne revînt pas….
    bien à vous

  22. Bonjour,
    Si je puis me permettre une fois de plus….
    Pierre CHEVRIER a publié une biographique troublante de Antoine de Saint Exupéry dans un livre édité vers 1950, soit environ 6 ans après la disparition de l’auteur du petit prince.
    Pierre CHEVRIER y précise que Antoine de Saint EXUPERY se livrait quelque fois à des entorses au réglement en faisant un détour par les chateaux de sa Famille (AGAY et La MOLE) il le faisait lors de ses retours de mission sur LYON / CHAMBERY / GRENOBLE mission qu’il affectionnait particulièrement, et on comprend pourquoi ! (il les réclamait même signale Pierre CHEVRIER dans son livre).

    Alors ? qui était Pierre CHEVRIER pour en connaître autant d’Antoine ?
    réponse ?
    Hélenne (Nelly) de Vogüé…. la très riche maitresse de Antoine de Saint EXUPERY avec laquelle Antoine eu aussi des échanges épistolaires nombreux jusqu’à la veille de sa disparition le 31 07 1944. Elle avait choisi le pseudo « Pierre CHEVRIER » pour signer son livre.

    Les lettres d’Antoine – avec probablement de nombreuses révélations et de nombreuses photos ne seront dévoilées qu’en 2053 car ce fut la dernière volonté de Hélenne (Nelly) de Vogüé, à sa mort, en 2003.

    Il devient alors évident que Antoine de Saint Exupéry avait pris la mauvaise habitude de faire un petit crochet de 70 / 80 km (sur la droite en direction de Marseille) avant de regagner la Corse lors de ses missions de reconnaissance aériennes sur LYON.

    Le livre signé Pierre CHEVRIER publié en 1950 est un élément très important pour mieux comprendre pourquoi l’épave de son avion fut retrouvée au large de l’ile de RIOU

    bien cordialement

  23. Le pv du garde champetre de carqueiranne le 3/09/1944 doit etre plus approfondi pour le soldat inconnu dans le cimetière, en stage vélo en 1994 et lors de ma visite au cimetière sur le monticule de terre fleuri les villageois disaient tous que c’est ST EX qui est la. étant inconnu personne ne peut s’opposer a l’exhumation pour recherche d’ADN sur le plan juridique seul le pouvoir militaire et politique peuvent agir,cette énigme doit avoir une fin et si ces tests étaient positifs ST EX doit reposer au panthéon à PARIS avec les honneurs de la FRANCE,ses livres ont rapportés beaucoup d’argent et lui peut-etre repose comme un indigent sans sépulture décente ,c’est décevant ?

  24. Bonjour,
    allez qq éléments supplémentaires ?
    Dans le livre « ANTOINE et CONSUELO de SAINT EXUPERY, un amour de légende »
    dépôt légal avril 2005
    Auteur Alain VIRCONDELET sur des archives de José Martinez Fructuoso,
    page 130 il est écrit écrit :
    …………………………………………………………………………
    « Promu commandant le 25 juin 1943, il commence en Tunisie des missions photographiques. Il survole AGAY qui sera détruit par les Allemands un an plus tard. Il tourne autour du chateau bâti au bord de la mer, rejoint en pensée sa mère, « ma petite maman, ma vieille maman, ma tendre maison, au coin du feu de votre cheminée…..vous qui avez eu raison dans toutes les choses de la vie ». il lui fait passer ces mots qu’elle ne recevra qu’en janvier 1944, par les soins d’un résistant……
    …………………………………………………………………………..
    Comment ignorer alors qu’un an avant sa disparition Antoine de Saint Exupéry se livrait déja à quelques escapades poétiques sur les lieu de sa jeunesse.
    Je vous donne aussi quelques indices sur les personnages qui, en son temps, instruisirent l’affaire et/ou menèrent des études d’après différentes archives et confidences Militaires Allemandes :
    JAN BOBEK
    GEORG PEMLER
    Le timing précis passe obligatoirement par eux.
    A suivre
    Bien à vous
    Pascal HA PHAM

  25. nota
    J’ai écrit « un retour plein sud vers 11H10″ il faut lire  » un demi tour plein sud au dessus de la zone Annecy Grenoble vers 11h10″ …..
    la sémantique peut quelquefois être mal interprétée…. si elle est mal libellée.

  26. Merci Yves Provence
    Cette hypothèse tient comte :
    1) des traces de détection (conservées en archives) notées à l’époque par les radars Allemands de la zone (CHAZELLES sur Lyon entre autres), en résumé ces traces consignent un seul avion détecté à partir de 10H45 puis évoluant à haute altitude entre Grenoble et Annecy avec un demi tour plein sud au dessus de la zone Annecy Grenoble vers 11h10 avec un retour plein sud vers 11H10… les notes Allemandes précisent que la trace à été perdue du côté de DRAGUIGNAN / CASTELLANE.
    NDRL : cela n’est pas anormal de perdre la trace car la portée maxi du complexe radar de CHAZELLES sur LYON était d’environ 300 km maxi… et à basse altitude les radars ne pouvaient plus détecter les avions…
    …mais des observateurs Allemands au sol signaleront eux aussi un avion isolé passant à basse altitude dans le secteur de CASTELLANE en fin de matinée du 31 07 44 mais sans mentionner l’heure exacte.

    Toujours est-il que les thèses historiques sur le déroulé du retour de la mission d’Antoine de saint-Exupéry ne semblent pas tenir compte des archives Allemandes.
    Ces archives donnent beaucoup (assez) de précisison sur l’aspect géographique et sur le timing du retour de la mission… le témoignage des 3 habitants de BIOT qui disent avoir aperçu l’avion à midi descendant la combe de BIOT en rase mottes coroborre pleinement ce zoom en précision.

    Si ce timing géographique arrivait définitivement à être acté / accepté par les historiens de l’aviation de guerre alors… d’autre thèses précédentes deviendraient définitivement fausses.

    L’histoire a horreur des choses fausses et chacun doit impérativement les combattre à sa manière et avec ses modestes moyens… et surtout avec des arguments irréfutables et reconnus…

    NDRL : la vitesse de croisière économique de cet avion est d’environ 480 km/h en moyenne altitude (650Km/h et plus en Vmax et/ou en piqué)
    En une demi-heure il avalait aisément la distance de Grenoble à Biot ou encore celle de biot à Borgo… et en 20 minutes il était capable d’aller tranquillement de BIOT à RIOU….

    sans réservoir supplémentaire l’autonomie était asse limitée mais elle pouvait allègrement dépasser les 1500 km avec bidon supplémentaire sous le fuselage.

    A bientôt

    Pascal HA PHAM

  27. bonsoir,
    Un petit ajout qui n’est pas négligeable et qui renforce l’intime conviction :

    ……reprenons un témoigange qui date de 1977 et qui a été consigné dans un ouvrage réçent sur Antoine de Saint Exupéry :

    Tiré du livre écrit par Christian Antoine GAVOILLE
    « Antoine de saint Exupéry – témoignages inédits »
    (2011 édition Romain PAGE) page 113 .
    C’est l’auteur qui parle (pour mémoire C.A. GAVOILLE est le filleul de Antoine de Saint EXUPERY, il fût baptisé une semaine avant la disparition du grand pilote écrivain)

    Extrait :
    ………………………………………………………………………………………….
    ….Mais en 1977….je reçois des révélations troublantes.
    La première celle du commandant de réserve Jaeger de MONTAUBAN. Ayant retrouvé son carnet sur lequel, en 1944, il notait ses observations, il pouvait me donner les précision suivantes :  » Ses parents habitaient le village de BIOT, à 7 km au nord est d’Antibes »
    NDLR : les parents de Jaeger de MONTAUBAN.
    Le 31 juillet 1944 à douze heures précises, alerté par les tirs de la batterie Allemande installée à moins d’un kilomètre, au lieu dit la Valmasque », il se précipite avec sa maman : ils aperçoivent un appareil magnifique tout argenté, pilote en tenue sombre,sous une cabine genre plexiglas, deux moteurs, double empennage, double queue avec renflements, étoile américaine sur les plans,cocarde tricolore sur le fuselage, qui passe dans la combe assez profonde entre BIOT et la crête rocheuse des Alpes, file à très grande vitesse et à très basse altitude sur (NDRL « vers ») la mer. Il semble venir de la région de GRASSE (sommet de la Gourmette, NDLR « Courmette » avec un C), il ne parait pas en difficulté. Il n’a pas de réservoir sous les ailes. Sa maman, un camarade Marcel CAMOTTE, actuellement maire de BIOT et un autre Biotois Roger LEONE se souviennent de ce passage.
    ………………………………………………………………………………………………

    Les nombreux nombreux points qui décrivent l’avion sont cohérents et ne peuvent pas s’inventer, surtout en 1977 ….hormis les cocardes et autres identifiants l’avion de St Ex n’était pas peint.

    Il est probable qu’au moment de midi Antoine avait déjà pris sa décision (NDRL sa mission avait été écourtée à cause de la météo nuageuse au dessus de LYON CHALON sur SAONE…..) … »filer en raze mottes vers la côte puis faire un rapide crocher toujours en raze mottes vers AGAY puis La MOLE….cela prolongerait son retour d’à peine 200 km soit 1/2 heure de vol tout au plus…..avec la quasi certitude qu’aucun radar Allemand ni Allié ne puisse le détecter comme cela avait été le cas la veille pour ce pauvre jeune Lieutenant MEREDITH abattu après la détection. MEREDITH était ami avec Saint EX….

  28. bonjour,
    Article intéressant qui pourtant ne pose pas la question essentielle :
    « que faisait Antoine de saint Exupéry au dessus de Marseille ? »
    sa mission d’observation à haute altitude, le 31 juillet 44, fut écourtée en raison d’une couverture nuageuse gênante au nord du secteur LYON / GRENOBLE / CHAMBERY (vers Chalon sur Saône).
    Cela lui empêcha probablement de prendre toutes les photos qu’il souhaitait (positions allemandes dans ce secteur) et il fit demi tour plus tôt que prévu pour rentrer à sa base de BORGO en corse (en corrélation avec les observations de radars allemands dans le périmètre de son demi tour) .
    Son plan de vol lui imposait un retour direct vers la Corse avec un franchissement de la côte Méditérannée un peu à l’est de BIOT.
    L’ile de RIOU se situe sur une route perpendiculaire et à 160 kms environ de son point de franchissement (théorique) de la côte lors du retour !!

    Aucune enquête… aucun écrit ne souligne cette anomalie importante : pourquoi Antoine de saint Exupéry s’est il dérouté d’autant, à angle droit, vers une région réputée très dangereuse qui ne faisait pas partie de ses objectifs officiels ?…
    plusieurs hypothèses / tentatives de réponse me sembleraient assez pertinentes compte tenu du drame qui s’était passé la veille au sein de son escadrille… compte tenu des positions des propriétés familiales entre Nice et Marseille….compte tenu que s’était sa dernière mission, son chef René GAVOILLE lui avait annoncé .

    Peut être aussi…..
    que le dernier de ses courriers envoyé à NELLY DE VOGÜÉ (1908 – 2003) fait partie des archives qui ne seront accessibles qu’en 2053. En effet Sous le pseudonyme Pierre Chevrier, Nelly de Vogüé publie en 1949 un ouvrage consacré à Antoine de Saint-Exupéry. Elle s’occupe de l’édition posthume de ses manuscrits : Citadelle, Écrits de guerre, Carnets. Elle dépose de nombreux documents le concernant à la Bibliothèque Nationale, qui ne pourront être consultés que 50 ans après sa mort survenue en 2003.
    En effet aussi…. le matin du 31/07/44 Antoine de Saint Exupéry avait laissé dans sa chambre une lettre pour NELLY de Vogüé…elle a été envoyée….que contenait cette lettre ?

    A méditer.

    Pascal HA PHAM

    1. Bonsoir,
      Je vous suis sur ces faits et les hypothèses qu’ils entraînent.
      Une question cependant : Je pensais plutôt à la lettre écrite à Sylvia Hamilton (dont il existe une copie éditée par la revue “Icare” il y a une vingtaine d’années, sauf erreur de ma part)…
      beaucoup de choses à évoquer encore…
      Pouvez-vous lire mon commentaire à “Lapios” et pouvons-nous communiquer tous les trois sur ces points ?
      Puis-je également vous suggérer de lire cet article que j’ai écrit il y a peu :
      http://www.bvoltaire.fr/jeanlouischollet/petit-prince-question-de-lessentiel,197247
      Cordialement et à bientôt, j’espère.
      Jean-Louis Chollet
      jean.louis.chollet@hotmail.com

  29. Simple message à tous ceux qui se posent des questions sur l’habillage de l’appareil Lightning P-38 -1- LO (le 223) d’Antoine de St Ex. Je peux l’appeler ainsi car il faisait « presque » partie de ma famille. Mes deux grands-pères (Lt Colonel Lapios et Cdt Delmas), perdus sur accident de bombardier presque au même endroit un an plus tard, 21 juillet 1945. Ils ont connu Antoine, d’autant plus que leurs familles étaient semble-t-il, proches ???
    Je n’ai malheureusement aucune photo du dernier P-38 d’Antoine, alors qu’il en a eu un autre avant, Bleu ciel « Haze ». Il semble d’après les écrits de mes grand-pères que le dernier sur lequel il est parti, est un P-38 (sous ref Revell 09401, en deux versions) mais version alu et non pas bleu Haze car ce dernier était trop ancien et en panne ce jour-là.
    Tous les écrits en ma possession me laissent à penser qu’il s’agit d’un P-38 F, réformé en LO pour reconnaissance aérienne, d’où aussi la cocarde française sur les bandeaux blancs US, car appareil affecté au dernier moment (rebaptisé 223) par les USA pour Antoine. A savoir que sa qualification de pilote était remise en cause au mois d’Août !! Il ne l’a pas supporté, et mon avis est qu’il est parti comme le Petit Prince et non pas à cause d’un Me 109 FB près de Riou !!
    =================
    Pour les amis maquettistes : le P-38 de St Ex était ALU, très usé, mais alu sauf noir mat anti-reflets. et surtout, cocardes françaises sur bandes américaines, ça j’en suis sûr.

    1. Bonsoir,
      C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai pris connaissance de votre commentaire très éclairé. Je partage votre opinion sur les deux points essentiels : la livrée aluminium du P-38 et la nature de la disparition de Saint Exupéry (C:f l’une de ses dernières lettres à Sylvia Hamilton).
      J’ajoute deux points. Le premier, Saint Exupéry n’avait rien à faire, dans le cadre de sa mission, à cet endroit et à ce moment. La ligne de vol la plus directe passait par les Alpes, bien plus à l’Est. (Le commentaire ci-dessous de Pascal Hapham va dans ce sens.) Ce point amenant le second ; le P-38 avait des performances et un domaine de vol bien supérieurs au Me-109, avion de Horst Rippert -, aviateur supposé avoir abattu Saint Exupéry – et que l’on ne cite jamais. En clair, j’ai toujours milité pour la thèse du suicide, ce qui m’a valu, notamment en 2000, quelques joutes verbales avec les héritiers, dont Frédéric d’Agay…
      Je serais ravi de communiquer avec vous…
      Bien cordialement,
      Jean-Louis Chollet
      jean.louis.chollet@hotmail.com

      1. Bonjour Monsieur,

        J’ai bien lu votre post de même que l’article publié sur boulevard Voltaire.

        UN BLUES INTENSE
        Il est évident que le 31 07 1944 Antoine de Saint Exupéry a décolé avec beaucoup de vague à l’âme,
        un vague à l’âme profond et composite…..
        bien plus profond et composite que quiconque puisse l’imaginer ?
        Oui c’est mon intime conviction =
        entre ses femmes, ses missions, son devenir sur terre et la souffrance que lui infligeait de plus en plus son corps ….
        comment pouvait il en être autrement ?

        avez vous lu « lettres à l’inconnue » ? les dessins sont pathétiques…..
        et puis aussi, la veille… « l’affreux clin d’oeuil de la veille », quand son jeune ami et pilote MEREDITH se fait abattre au retour

        UNE DERNIERE MISSION SCELERATE
        Du côté des militaires, il est indiqué qu’initialement, Antoine n’était pas prévu dans la grille des missions de ce jour là….ni dans aucun autre planning prévisionnel d’ailleurs….
        Du côté des ses proches et amis, il est indiqué qu’il avait fait la fête toute la nuit du 30 au 31

        LE POIDS DU SOMMEIL
        vers 08H30 ce 31 07 1944….Antoine de saint Exupéry avait une profonde envie de dormir au propre comme au figuré, il n’est pas impertinent de le penser
        Dormir avec l’inconnue, dormir dans le vrombissement des puissants moteurs qui l’emportent tout la haut pour rêver….dormir pour oublier la réalité sordide de la guerre avec ses monstruosités et ses contradictions

        Ce jour là, le poids du sommeil fût plus fort que la chance.

        ALORS ?

        s’il a été abattu ? oui mais pas par un pilote allemand….par le contexte de sa vie intime, tout simplement par lui même

        s’il s’est suicidé ? oui mais pas comme on l’entend….il a tout simplement laisser son esprit divaguer…..au point de s’endormir en panne d’oxygène, en panne de perspective de vie future

        Il aurait voulu rester la haut et ne plus jamais redescendre :
        une conjugaison de pannes techniques et de pannes physiologiques lui ont donné raison
        mais on donné tort à son avion

        Voila pourquoi le mot suicide me gêne….heureusement la sémantique est riche

        bien à vous

        Pascal HA PHAM

  30. Bonjour,
    Merci pour ce bel article.
    Je me permets d’ajouter à votre bibliographie un livre en deux tomes de Philippe Castellano publié en 2013 retraçant l’histoire de cette fabuleuse découverte. Je viens de le commander et l’attends avec impatience. Il est disponible à l’achat sur http://www.aero-relic.org/
    Bien cordialement.

  31. bonjour messieurs/dames , en surfant sur le web a la recherche d’indices sur des avions tombés à l’eau proche de Marseille, je suis tombé sur votre page web. Celle ci est très intéressante car en effet il y a quelques années avec quelques amis nous sommes allés dans les calanques de Marseille, nous avions décidés de prendre des chemins différents en coupant a travers les collines et nous retrouvant dans des endroits isolés à l’abris et c’est la que nous avons aperçu une carcasse d’avion avec un coté et tout son arriere sous l’eau; la partie visible de cette appareil était une aile rouillée reliée a un morceau de ferraille. Je ne suis pas expert en aviation et ne sais pas a quoi ressemblait l’avion de St Exupery et c’est pour cela que je tenais à vous faire part que vos informations sont très ressemblantes aux éléments que nous avions vu de nos propre yeux. Effectivement pour acceder a cet endroit nous n’avions pas pris un chemin tracé. Voila, je pense que vous connaissez l’ensemble des emplacements des carcasses d’avion et j’espere que celle ci n’est pas celle du fameux pilote, car je ne voudrais pas faire partie de ceux qui l’ont découvert. Je vous souhaite une bonne continuation.

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